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Ne faîtes pas aux truies ce que vous ne voulez pas qu’on vous fît.
Lépicurien vous a transportés à Rome en compagnie de Trimalcion. Si les Gaulois avaient un faible pour les sangliers, selon Astérix, les Romains préféraient le cochon. Et sur les tables les plus raffinées de Rome, un met de choix était régulièrement servi. C’est la vulve de truie farcie. Pline dans son Histoire Naturelle rapporte qu’il préfère celles prélevées sur des truies qui n’ont eu qu’une portée alors que d’autres les préfèrent lorsque la cochonne a mis bas plusieurs fois. Pour certains, seule une truie nullipare[1] peut donner du plaisir (si j’ose dire).

LE  BLOG D'OLIF

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Petit lexique de savoir-boire à l'usage des agueusiques, des geeks et des non-comprenants
Ce petit lexique de savoir boire est probablement aussi superflu qu'un dictionnaire destiné à l'élite et aux bien nantis.Mais il ravira sans aucun doute tous ceux qui ont perdu l'usage de leurs papilles ou de leur cerveau, ainsi que ceux qui suivent, de près ou de loin, les gesticulations du petit monde du vin sur l'internet. Les costumes sont en tweed et les décors sont de Roger Hart Desproges (les photos ont été prises lors de sa tournée d'adieu).

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Trois champions français de l’huile de noix récompensés au Concours général agricole 2012

Les noyers constituent le second verger de France après les pommiers Le palmarès du Concours général agricole livre ces jours ci,  ses dernières cuvées de produits médaillés. Entre tous les piments d’Espelette, les vins, les huiles d’olive, les vanilles, les cidres, les bières, les huîtres… que vous retrouverez cités sur le site du concours, je ne résiste pas à l’envie de mentionner les huiles de noix.

Noix et huile de noix du Périgord ont une appellation d'origine contrôlée 

Promue par David Servan Schreiber dans son livre Guérir.

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 15:30
Nature-et-Progres--Resolution-de-l-ecran-.jpg
Page de couverture du numéro 76
 Janvier Fevrier Mars 2010


NATURE ET PROGRES
Fédération Internationale d’agriculture biologique
Une agriculture biologique, écologique, équitable et durable dans la biodiversité
Des consommateurs engagés pour un environnement de qualité.
Un monde sans OGM, sans OMC et sans AGCS
Dans un réseau alternatif et solidaire.


Nous en sommes encore loin et Nature & Progrès a encore de nombreuses années militantes à vivre pour « notre santé et celle de la terre ».

NATURE & PROGRES, c'est une fédération internationale regroupant une trentaine d'associations départementales et régionales en France, y compris dans les DOM-TOM. Créée en 1964 sous forme d'association "loi 1901", elle rassemble des agriculteurs, des transformateurs, des fournisseurs, des distributeurs et des consommateurs de produits issus de l'agrobiologie et de la bio écologie.

En signant le cahier des charges de Nature & Progrès, les professionnels s’engagent à associer les consommateurs aux choix et à la définition des méthodes de production alimentaire de qualité biologique avec des critères de qualité respectant la santé de l’homme et celle de la Terre.

NATURE & PROGRES, c’est une charte commune entre professionnels et consommateurs, à laquelle tous souscrivent. Au-delà des préconisations techniques des cahiers des charges, des objectifs écologiques et sociaux sont inclus dans la charte sur lesquels nos adhérents s’engagent, pour notre santé et celle de la terre.

 

       

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 12:48


Dans le numéro de Janvier - Février - Mars de la Revue 2010

 

NATURE et PROGRES


on trouve un très beau « Bio Portrait » de mon ami

Gabriel VAUDRAY 


Président de "Nature et Progrès Bourgogne".

 

FERME DES VARENNES : 03 80 76 59 50

 

par Marie Josée VOIRIN, enseignante retraitée 

 

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Voici un condensé de l’article de Marie Josée VOIRIN

 

Du milieu familial aux associations et au militantisme

A Brétigny coule la Norge, qui donne une terre limoneuse de varennes facile à cultiver et qui produit bien.

Gabriel est le dernier des huit enfants nés à la ferme de ses parents, comptant dix vaches laitières et de la polyculture (betterave sucrière et houblon). A 12 ans Gaby cultivait des fleurs et aidait dans les champs. Il en a gardé le goût d'une vie simple avec des valeurs paysannes et familiales : quasi-autarcie, frugalité et travail.

Après des études secondaires en internat, il débute chez Thomson, puis devient chef d'équipe maintenance et technicien au bureau d'étude chez Nestlé.

Habitant la ville, il découvre les jardins fami­liaux et cultive 150 m2 à Quetigny où il réside jusqu'en 2007. C'est en jardinant là que je l'ai connu : nous avons un intérêt commun pour le maraîchage bio et il est intervenu par la suite dans une de mes classes. Nous avons œuvré dans le noyau favorable aux pratiques culturales écologique rotations et associations de cultures, économies d'eau, compostage, macérations de plantes, création d'une mare. Gaby a été le moteur de toutes ces innovations dans nos jardins familiaux pendant 6 ans et membre du CA pendant 4 ans.

 

Mais dans les années 2000, l'agroalimentaire est pris dans l'étau de la mondialisation, rien ne va plus dans le chocolat. Les compressions de personnel s'enchaînent et lui-même est licencié en juillet 2005. Heureusement, il avait déjà songé à sa reconversion comme paysan.

Sa nouvelle base devient la ferme de Brétigny, chez ses parents, où il veut élever des lapins Fauves de Bourgogne, dont la chair est de haute qualité. Gabriel est formé par un ami jardinier, Jean-Pierre Drouet, spécialiste de l'élevage cunicole à l'ENESAD, puis il suit la formation BPREA(2) au CFPPA(3) de Quetigny pour bénéficier d'une installation aidée.

La question de fond est connue. Est-il possible d'en vivre ? L'incertitude est réelle car ces lapins, sensibles, ne peuvent être rentables avant 2 à 3 ans, à raison de 600-700 bêtes /an. Le tournant de 2004, sa reconversion comme paysan Gabriel démarre à temps partiels (industriel et paysan) mais ce début est compliqué par son licenciement plus rapide que prévu. Les 30 premiers lapins sont logés en hâte dans un appentis non chauffé, d'où une mortalité élevée et les premiers doutes. 

Fin 2006 les animaux déménagent dans leur bâtiment définitif auto-construit, et une nette amélioration est constatée en 6 mois, d'où l'auto-construction du laboratoire d'abattage qui devient opérationnel en juillet 2008.

En 2005, pour vivre et diversifier ses activités, Gabriel a créé l'AMAP des Varennes(4): un réseau de 15, aujourd'hui 20 et bientôt 28 familles, fournies en légumes, fruits frais ou en conserves familiales. "Moi, le samedi, je reçois un panier et j'en déduis un menu. J'apprécie les topinambours et je suis content que mes pommes de terre ne viennent pas de chez Carrefour déclare l'un des Amadiens à l'approche altermondialiste. Là, pas un seul maillon de la chaîne ne s'est sucré au passage!".

En 2007 un verger de pommiers de 5000 m2 est loué pour les fruits, confitures et bocaux. La même année, une équipe d'amis défriche, range et rénove le lieu d'accueil désormais isolé par un enduit de chaux et chanvre. Gabriel y fabrique des toilettes sèches. Un 1/2 ha de vignes sont aussi à entretenir. En ajoutant les affouages pour la cheminée, depuis 5 ans, il lui faut être partout. Et les bon­nes idées ne manquent pas, comme celle de s'initier à l'isothérapie végétale). 

En 2009 il suit un stage de traction animale et acquiert deux juments boulonnaises pour

qu'elles remplacent le vieux tracteur. "Le bruit du moteur me casse les oreilles, dit Gaby, et quant au coût du carburant"! Il compte éviter de payer la taxe carbone. Aujourd'hui, les ventes directes dégagent un revenu modeste, un peu amélioré par la fa­brication, en 2008, d'excellentes terrines de lapins aux girolles, vendues à la ferme et dans un magasin de producteurs proche. Mais des difficultés demeurent : terminer les chantiers en cours ; assurer plus de confort de l'AMAP ; remonter la yourte comme logement conforta­ble et écologique ; trouver de nouvelles terres et du temps supplémentaire pour les cultiver; apprendre à mieux contourner les aléas en­traînant chaque année de mauvaises surprises (mouche du poireau, jeunes plants dévorés par les poules, etc.).

Malgré le renouvellement et l'augmentation du cheptel, l'élevage n'est pas encore rentable. Pour parvenir aux objectifs fixés depuis le dé­but, il faudra dépasser les 450 lapins annuels actuels, dont le prix de vente couvre juste les dépenses.

Gabriel s'accorde peu de repos, mais il ne se décourage pas. Le bilan qu'il fait est "mitigé, mais je ne regrette rien, mon métier m'apporte de grandes satisfactions autres que financiè­res, de bons produits, des rapports humains, le contact avec les animaux et je n'ai pas de comptes à rendre à une hiérarchie". 

Il est indépendant, mais ce métier solitaire mêle étroitement vies professionnelle et per­sonnelle et il soutient quotidiennement trois personnes âgées.

Et l'avenir ? A ma question :"quels sont tes espoirs pour la suite ?", il répond :"En 2011, j'espère encore être paysan. Mes revenus sont plutôt précaires, 60%venant des paniers et 40% des lapins, ces pourcentages sont à inverser à moyen terme, l'élevage doit donc s'amplifier. Ensuite, je veux tendre vers l'autonomie, chauffer le bâtiment d'élevage au bois... plus de repos aussi, embaucher un saisonnier".

Bon courage Gaby    

Le Président de Nature et Progrès 21 est un homme jeune, direct et accueillant,

habité à la fois par un naturel bon vivant et une pensée critique couvrant à peu près tous les sujets de société, et particulièrement l'écologie au sens large. Aujourd'hui, il est fier d'être un paysan non productiviste. Un brin têtu, un brin rêveur, dans son métier Gabriel Vaudray garde son cap. 

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 Les deux juments boulonnaises
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